C’est en 2016, à la suite de l’adoption de sa Politique culturelle que la Ville de Saint-Sauveur et le Festival des Arts de Saint-Sauveur (FASS) entamaient des discussions relativement à la construction d’une salle de spectacle. Plusieurs années plus tard, en avril 2021, les deux entités signaient une entente de principe quant à leur intention de construire un Centre des arts au cœur du centre-ville de Saint-Sauveur. Enfin, c’est en octobre 2024, que le conseil municipal a adopté une résolution pour autoriser la signature d’un protocole d’entente avec le FASS concernant le Centre des arts de Saint-Sauveur.
L’entente stipule que le FASS doit lui-même amasser le financement fédéral, provincial et privé de la somme requise pour la construction du Centre des arts, estimée à 15 millions de dollars.
La Ville prévoit toutefois, afin de soutenir les opérations du Centre des arts, verser au FASS une somme de 150 000 $ par an pendant 10 ans, pour un total de 1 500 000 $.
Les 12 et 13 novembre 2024 a eu lieu une signature de registre pour permettre aux citoyens souhaitant s'opposer au financement de 150 000 $ pendant 10 ans de le faire. Le nombre de signatures requises était de 1032. La Ville en a reçu 512.
Pour assurer la réussite du projet, plusieurs terrains ont été évalués par la Ville et le FASS depuis 2016. Pour ce type de projets, il est connu que pour assurer sa rentabilité, une telle infrastructure doit être située au cœur d'un secteur commercial. Dans l’optique de créer la meilleure synergie possible, c’est le site adjacent au Chalet Pauline-Vanier qui a été identifié.
Au Québec, le ministère de la Culture et des Communications exige, lors de projets de construction d’envergure, qu’un concours d’architecture soit tenu. Ces concours visent à promouvoir l’excellence et la créativité en architecture, tout en s'assurant que les projets répondent aux besoins spécifiques des communautés locales. Il n’est donc pas possible à ce jour de savoir à quoi ressemblera l’architecture du Centre des arts.
La Ville souhaite relocaliser les terrains de tennis ainsi que le parc 0-5 ans. Une réflexion en ce sens est en cours et sera présentée aux citoyens de Saint-Sauveur le moment venu.
En tant que maître d'oeuvre du projet, le FASS et son conseil d'administration déterminera à qui sera confiée l'exploitation du centre.
La contribution de 150 000 $ par année pendant 10 ans représente, pour une maison moyenne, une somme annuelle d'environ 16$.
À l’heure actuelle, les stationnements publics contiennent 798 cases, et ce, dans un rayon de 500 mètres du futur site du Centre des arts. En ajoutant les rues limitrophes et le stationnement de la future école primaire située sur l’avenue du Mont-Molson, plus de 1000 cases de stationnement seront accessibles.
Selon les évaluations faites, en considérant l’activité commerciale de la rue Principale et l’achalandage du secteur, ces 1000 cases de stationnement suffiront.
L’impact sur la circulation sera minime.
Une étude, réalisée par une firme indépendante, a démontré la rentabilité d’un centre des arts à Saint-Sauveur selon trois volets : faisabilité du site, faisabilité financière du projet de construction et faisabilité financière opérationnelle de la salle. La Ville demeure convaincue de la rentabilité du projet.
Mentionnons également que les visiteurs du Centre des arts généreront des retombées économiques dans les commerces avoisinants.
Les retombées positives pour les citoyens sont nombreuses. Nous n’avons qu’à penser en termes de dynamisme de l’économie locale, d’accès à la culture et aux arts, notamment pour les enfants des écoles et de la CPE, de renforcement du sentiment de communauté et de valorisation du patrimoine vivant local. Le projet de salle de spectacle sera bénéfique à plusieurs niveaux.
De plus, notons que les retombées économiques générées par la clientèle du Centre des arts dans les commerces avoisinants pourraient avoir un impact favorable sur le taux de taxation du secteur résidentiel.
Le FASS poursuit actuellement ses efforts afin d'obtenir du financement public auprès des ministères concernés.